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Zones humides alluviales
Objectifs
L’observatoire se propose de comprendre le fonctionnement des zones humides dans un contexte de pressions anthropiques croissantes, et l’évolution des services associés. Les pressions sont principalement l’eutrophisation, la gestion des écosystèmes riverains, les aléas et altérations hydrologiques, le réchauffement climatique. Les services sont relatifs au cycle de carbone, de nutriments et à la biodiversité.
Les recherches relèvent de l’écologie évolutive et de l’écologie fonctionnelle, et s’intéressent à des échelles allant du micro-habitat au paysage.
Problématiques
Les problématiques abordées actuellement dans ce site atelier sont plurielles :
Rôle de l’eutrophisation et de la température sur la production primaire, la qualité des végétaux, leur biodégradabilité, la nature et la complexité des réseaux trophiques et les flux de gaz dans les zones humides (CO2, CH4)
Impact du stress hydrique sur le fonctionnement des zones humides, et les stratégies adaptatives chez les végétaux (plasticité phénotypique, rôle de la position phylogénétique dans la performance)
Reconstructions paléoenvironnementales du fonctionnement des zones humides intégrant l’impact de l’eutrophisation phosphorée et du régime climatique sur la sédimentogénèse et les peuplements
Conséquence des restaurations des zones humides sur le fonctionnement hydrogéologique et la diversité génétique des populations
Fonctionnement des zones humides et risque sanitaire : projet en cours de démarrage qui consiste à relier fonctionnement des zones humides et présence de bactéries potentiellement pathogènes et multirésistantes
L’ensemble de ces travaux conduit à la construction d’outils opérationnels : indicateurs et descripteurs de fonctionnement (financement ONEMA) guides techniques (financement Agence de l’eau et CREN), etc.
Localisation et temporalité
Les sites sont dispersés dans les bassins versants du Doubs, de la Loue et de l’Ain. Ils regroupent des étangs, marais, tourbières, zones humides fluviales. Certains sites sont instrumentés (température, hauteur d’eau). Les paramètres physico-chimiques et écologiques de nombre d’entre eux sont échantillonnés depuis plus de 20 ans. Ils sont complémentés par un certain nombres de sites en périphérie de la ZAAJ, par exemple le long de la Saône.
Partenariats
Les travaux sont financés par l’Europe, le ministère de la recherche, l’ONEMA,
l’agence de l’eau RMC, le SAGE Rivière d’Ain.
Coordinateur : Gudrun Bornette
Chrono-environnement - Université de Franche-Comté
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