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Cadre de vie en milieu urbain

Contexte et objectif

Ce dispositif vise à étudier les déterminants de la qualité du cadre de vie en milieu périurbain, en lien avec les dynamiques urbaines et leurs impacts en termes d’usage des sols.

La recherche d’un cadre de vie agréable associé à une moindre pression foncière contribue depuis environ 50 ans à l’extension spatiale des villes. A l’interface entre ville et campagne, le milieu périurbain offre en principe un certain nombre d’aménités (paysage, calme, espaces récréatifs) qui lui donnent une bonne attractivité résidentielle. Cependant, au fur et à mesure de l’étalement urbain, ces aménités peuvent être remises en cause par la densification du bâti et des infrastructures de transport mais aussi par les mutations agricoles. Il s’agit donc de mieux connaître les liens entre la perception et le vécu des résidents du milieu périurbain et les caractéristiques de leur cadre de vie, et parallèlement d’étudier la capacité des outils de modélisation spatiale à fournir des indicateurs de qualité du cadre de vie pouvant s’intégrer dans une démarche prospective en aménagement urbain.

Problématique

A partir de données acquises sur le terrain (enquêtes, relevés, capteurs) et de données numériques (modélisation de l’occupation du sol, du relief, du bruit), il s’agit tout d’abord de répondre à des questions touchant à l’interaction entre les habitants et leur cadre de vie :

  • Quel est le rôle du paysage sur la satisfaction résidentielle des habitants ?
  • Comment les dimensions visibles et sonores se combinent-elles pour former un paysage multi-sensoriel ? Ces deux dimensions sont-elles cumulatives ?
  • De quelle façon les changements paysagers induits par la densification du bâti et des infrastructures de transport affectent-ils la perception du cadre de vie et la satisfaction résidentielle ?
  • Existe-t-il des formes urbaines qui permettent de maintenir la qualité du cadre de vie ?
  • De quelle façon les composantes paysagères du cadre de vie influencent-elles le bien-être des individus ?

Ces investigations donnent également lieu à des questionnements méthodologiques portant sur la capacité des outils de modélisation spatiale à fournir des indicateurs utiles pour l’aménagement et la planification :

  • Peut-on modéliser la qualité paysagère à partir de métriques de visibilité issues de données numériques ?
  • La modélisation du bruit environnemental (bruit routier, ferroviaire…) permet-elle de définir des indicateurs pertinents du paysage sonore ?
  • Peut-on définir un indicateur multi-sensoriel du paysage ? Comment utiliser un tel indicateur dans des approches de prospective territoriale ?
  • Comment caractériser l’environnement d’une résidence à partir de métriques de visibilité et d’indicateurs sonores ?

Localisation et temporalité

Le site d’étude principal est la zone périurbaine située à l’Ouest de la ville de Besançon, comprenant 10 communes des Avants-Monts jurassiens, entre les vallées du Doubs et de l’Ognon. Cette zone a fait l’objet d’enquêtes en 2009 et en 2014. Elle est également renseignée par des cartes d’occupation du sol à haute résolution spatiale pour les dates de 1956, 1984, 2000, 2010, et de cartes résultant de modélisation à la fois du paysage visible et du bruit issu des réseaux de transport.

Localisation de la zones d’étude

Partenariat

Ce dispositif s’appuie en 2016 sur un projet PEPS « Paysage » soutenu par l’InEE.

Coordinateur : Jean-Christophe Foltête

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