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Détection de Saprolegnia parasitica

December 16, 2015

La dégradation de la qualité des eaux de la Loue a induit une augmentation des mortalités piscicoles ces dernières années. Ces mortalités anormales seraient dues en partie à l’oomycète Saprolegnia parasitica. Ce pathogène opportuniste colonise les sujets présentant un état physiologique médiocre et provoque des “mycoses” cutanées.

Truite infectée par Saprolegnia

La présence de S. parasitica dans la Loue suscite également la question de sa présence dans les eaux de consommation (station de potabilisation de Chenecey-Buillon), sans qu’aucun lien avec la santé n’ait été décrit à ce jour.

Un système de quantification spécifique par qPCR a été développé et validé en laboratoire. Il a été utilisé de janvier 2015 à mai 2015, sur des prélèvements d’eau hebdomadaires récoltés sur 6 stations de mesures sur la Loue, pour suivre les concentrations de S. parasitica.

Dispositif de baitingEn parallèle des prélèvements par baiting (dispositifs contenant des graines de chanvre pour appâter l’oomycète) ont également été réalisés.

Les quantités de S. parasitica détectées allaient de 0.3 zoospores à 674 zoospores / litre d’eau filtré et étaient inversement reliées à la température de l’eau et au débit. Des quantités plus fortes ont globalement été détectées à l’aval de la station de pompage de Chenecey-Buillon. Des prélèvements ponctuels ont été réalisés sur les eaux de consommations mais devront être mis en place lors de la réouverture de la station de pompage, actuellement en travaux. Graines de chanvre avec développement de S. parasitica. Les zoospores sont attrapés avec le dispositif de micromanipulation pour réaliser des solutions calibrées.

Localisation des stations

Contact : Steffi Rocchi
Chrono-environment, Université de Franche-Comté