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Restauration des zones humides de forêt de Chaux

September 12, 2015

Les travaux de restauration des ruisseaux et zones humides associées ont débuté en forêt domaniale de Chaux. Ils sont programmés dans la convention signée le 29 mai entre l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, l’université de Franche-Comté et l’ONF.

Les travaux sont financés par l’Agence de l’eau et sont réalisés par l’entreprise Bongarzone de Haute-Marne. La maîtrise d’œuvre est assurée par l’ONF, aidé par l’UMR Chrono-Environnement, qui a mis au point les techniques de restauration (programme LIFE) et qui est chargée de suivre les effets des travaux.

Le but est de le ralentir l’eau pour augmenter la durée d’écoulement, notamment au printemps et retrouver ainsi les conditions qui existaient jusque dans les années 1970. Conditions beaucoup plus favorables à la faune et à la flore de ces milieux humides.

Réalisation d'un bouchon : armature en bois avec géotextile recouverte de matériau prélevé à proximité.

Glyphotaelius pellucidus (photo Michael Goguilly)Deux types de techniques sont utilisés. Soit le rebouchage total quand les matériaux excavés au moment de la création des fossés sont encore présents. Soit la mise en place de petits barrages (ou bouchons) en travers des fossés. Ils sont constitués de planches fixées sur des piquets et recouverts de terre prélevée à proximité. Environ 80 seront installés sur les 4 km du premier ruisseau restauré. Ils obligent le ruisseau à serpenter, ce qui multiplie sa longueur par deux. Des passages à gué empierrés sont aménagés pour permettre le passage des engins de débardage. Pour préserver les ruisseaux, l’ONF a adapté la gestion de la forêt située à proximité des ruisseaux et a redéfini les voies de circulation pour le débardage.

Au total, 35 km de ruisseaux seront restaurés d’ici fin 2016.

Le dispositif d’étude des effets de la restauration comprend des suivis à long terme des macro-invertébrés, des battements des nappes (piézométrie) et des arbres en collaboration avec l’ONF. Ce dispositif complète celui qui est en place depuis 2010 dans la réserve biologique intégrale


Contact : Eric Lucot
Chrono-environnement, Université de Bourgogne Franche-Comté